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LE SILENCE

Le monde dans lequel nous vivons est un monde de bruit, de vacarme tumultueux et de tapages te tous genres où l’homme ne sait plus écouter le silence qui lui parle.

Le silence ne se trompe jamais, aussi quand on ne sait pas, la meilleure façon de ne pas se tromper, c’est de se taire. D'ailleurs, ceux qui ne savent pas, parlent toujours plus que ceux qui savent !

Le silence est le langage le plus élaboré, car il peut tout dire, même ce que l’on ne veut pas entendre. Sans tabou ni retenue, sans secret, sans barrière ni frontière, il peut nous parler jusqu’au plus profond de nous-mêmes, comme il peut nous mettre en communion avec autrui…

Le silence n’est pas muet, c’est un monologue intérieur, le dialogue le plus volubile qui ne triche pas. Il nous dit même ce que l’on ne veut ou que l’on n’ose pas dire...

Le silence nous dévoile une multitude agréments et autant de plaisirs secrets avec des sensations inconnues, que les mots ne peuvent que tenter d'exprimer. En oubliant les mots, on peut créer un véritable langage physique à base de ressenti. Il n’y a rien de plus sublime, quand dans une parfaite communion, sans parole, deux êtres écoutent en symbiose le silence de l’autre… Quand par un seul regard, sans le moindre mot chacun sait ce que pense l’autre.

Le silence est une source d'intuition, d'inspiration et d'énergie.

Le silence est indispensable à la méditation et à la réflexion philosophique.

Le silence est indispensable pour faire un retour sur soi, se déterminer et rayonner.

Le silence est propice à l'éloignement des limites de l'espace.

Enfin le silence, avec le rire et les pleurs, sont les trois composants du langage universel de tous les hommes.

 

Lucie : Liberté retrouvée (extrait)

         Comme tu te sentirais heureuse si tu étais ici avec moi. Nous passerions notre temps à cueillir des fleurs dans les champs, à poursuivre les papillons de toutes les couleurs, à rêver à l’ombre de grands arbres, alors que le soleil est brûlant. Comme tu serais heureuse, au milieu de cette splendeur, de voir autour de toi tout ce qui nous rappelle que l'on est à la campagne : les couleurs, les ombres, les lumières, les parfums ; sans murs, ni barrières. Comme tu te sentirais libre comme l'air, à te promener tôt le matin avec moi pour saisir au lever du soleil, la pureté et la magie de l'instant, où le monde se réveille sur un paysage immaculé... Ou bien le soir, en nous tenant par la main quand le monde s'endort tout doucement. Ou encore, au clair de lune en admirant les étoiles du firmament, avec pour unique bruit, le bruit du silence, ou que le frôlement du tournoiement des chauves-souris qui chassent les insectes nocturnes... Et quand le soir de ma fenêtre, après avoir enlevé ma coiffe, je laisse l'air de la nuit, jouer avec mes cheveux, j'éprouve un sentiment de liberté et quand j’écoute le chant mélancolique du hibou, de douces larmes me viennent aux yeux. Chère Clotilde, ma chère Clotilde ! Comme la campagne est belle ! Je n'ai pas de mots pour parler de sa beauté. Je ne peux pas te la décrire, je ne peux que te la présenter... Si tu étais avec moi ! Si tu pouvais voir tous ces monts au clair de lune et au lever du jour, si tu pouvais voir le bleu du ciel, le vert des bois et des vignes qui s'enfoncent dans les vallées et entourent chaque maison. Si tu voyais, cette belle et immense mer qui brille au loin et tous ces beaux villages qui se cramponnent sur le versant des montagnes... Ici tout est beau, l’air, la lumière, le ciel, les arbres, les champs, les montagnes et les vallées et aussi le silence qui n'est pas le même qu'au couvent. Ici c'est le vrai, celui qui existe de lui-même et qu'on n'impose pas. Il me paraît différent, parce qu'ici il se situe dans l'infini alors que dans nos vieux murs, comme tout le reste, il est confiné... Tout contraste avec la triste vision en noir et blanc, que nous avions du monde, à l'intérieur du couvent. Alors que moi, ici à l'extérieur et à la campagne, je découvre que le monde est fait par la pureté de mille couleurs ! Au milieu de toute cette splendeur, je sens la présence de Dieu beaucoup plus proche de moi, que je ne la ressentais dans notre communauté... J'y trouve une paix infinie, une paix profonde, une paix majestueuse qui me rassure et me fascine parce qu'il est inutile de la chercher, puisque-elle est partout, y compris à l'intérieur des êtres... Par ailleurs je remercie Dieu de toutes ces belles choses. Je ne le fais pas tristement, avec des prières répétitives, rébarbatives, d'une manière planifiée, programmée et enfermée dans quatre murs où l'on ne trouve que tristesse et désolation, où tout n'est que règlement, interdictions et péchés... Non ! Ici je loue Dieu, dans la joie et le bonheur, tout simplement dans une liberté infinie, sans prières, avec une simple parole, avec une larme, avec un regard, un sourire émerveillé... Tu entends Clotilde ? Louer Dieu par un simple sourire ! N'est-ce pas merveilleux un sourire spontané adressé à notre créateur ? N'est-ce pas-là, la plus belle des prières que l'on puisse lui adresser ? Seule au milieu des champs, agenouillée sur la mousse des bois ou assise sur l’herbe. Et je suis convaincue, que Dieu doit en être plus content parce que je le remercie avec mon âme et de tout mon cœur. De plus, mon esprit n’est pas emprisonné sous les obscures voûtes du cloître, qui ternissent ma ferveur et appauvrissent ma prière. Ici c'est tout le contraire. J'ouvre mon esprit à tout ce qui se présente à moi parce que, en tout j'y découvre Dieu... Dieu est partout et ma louange s’élève de tout et de toutes parts, des ombres comme des lumières, des arbres majestueux comme d'une simple pâquerette des prés ou d'un bleuet des champs et sous l’immensité du ciel, ainsi que de tout l’horizon qui m’entoure... Ici il n'est pas besoin d'église ni de chapelle ni d'autel pas plus que de Mère Supérieure ou de Père Spirituel. Ici je ne suis pas dans un petit et ridicule édifice construit par l'homme ; je suis dans le temple de la création Divine...

 

 

   LA COMEDIE DU MONDE

 

            La vie est une comédie, car nous ne sommes pas les maîtres de notre destin, ou si peu. On ne peut aller contre sa destinée. Quoi que l’on fasse, ce qui doit être sera ! Comme nous ne pouvons intervenir sur les événements, nous pouvons penser que notre sort est réglé d’avance.

            Nous marchons tous dans le même sens, même ceux qui croient aller à contresens, nous avons tous la même destination. Nous sommes tous, comme des mouches qui se déplacent de-ci de-là dans l’habitacle d’une voiture. Elles peuvent voler dans toutes les directions, mais leur destination sera celle de la voiture.

            Notre destin est donc un enchaînement désordonné, imprévisible et inconnu de tous les événements nécessaires pour faire un empilement de faits, qui constituent et orientent notre vie, à l’intérieur d’une bulle qui nous transporte.

            Certains disent que Dieu dirige tout ça ! Qu’il faut avoir confiance en lui ; que croyant en lui, notre vie est entre de bonnes mains. Pourquoi pas ? Dieu serait donc le pilote  de nos bulles…

            Et si Dieu subissait lui aussi son destin de la même manière que l’homme ?... Pourquoi pas ? S’il devait lui aussi subir la fatalité ? Cela expliquerait  bien des choses… À commencer par son immobilisme face aux événements. Les théologiens devraient peut-être se pencher sur la question…

 A-t-on déjà vu un événement se modifier par une intervention  Divine, d’une façon certaine ?  Car enfin ! Moi, ce que je constate c’est que la vie de ceux qui croient en lui, ne diffère pas de ceux qui ne croient pas en lui. Ils sont ni meilleurs ni plus mauvais. Sans aucune distinction, ils subissent les lois naturelles avec les mêmes joies, les mêmes peines du quotidien… Tout comme ils subissent les lois chimiques, physiques ou autres… Sans que Dieu ait la moindre possibilité, pour intervenir dans cette gigantesque comédie.

Ce qui est certain, c’est que Dieu est un bien mauvais pilote !   

LE CANCER DU COUPLE

LE CANCER DU COUPLE :

On dit souvent qu’un couple est la réunion de deux êtres pour n’en former qu’un ! Oui ! Mais lequel ? Il faut surtout éviter que dans cette fusion, l’un n’efface l’autre… Pour éviter cela, il faut faire en sorte, que la jalousie ne s’installe pas entre eux, car c’est elle, qui est une plaie mortelle. La jalousie est toujours le symptôme d’une faiblesse morale, une déficience psychologique et surtout d’une grande pauvreté affective. Elle cache un abime affectif que le jaloux est impuissant à combler, car il doit faire face à un immense complexe d’infériorité. Il va donc dans la souffrance, se comporter en dictateur. La moindre fuite, absence, ou tout simplement le moindre retard va provoquer chez lui des angoisses, des obsessions qui le conduiront jusqu’à la haine de celui qu’il affirmera aimer…

La personne jalouse, accapare d’une façon absolue, celui qu’elle dit « aimer » en l’enfermant dans un perpétuel CARCAN où il ne peut s’échapper. Incessamment, le jaloux fait preuve d’une hostilité tatillonne, maniaque, féroce en n’accordant aucun répit. Rien ni personne ne doit distraire la personne « aimée » travail, livres, amis, films, loisirs, sports, sorties… Tout, absolument tout, même envers les pensées silencieuses ! Le jaloux n’admet pas que « l’objet aimé » pense seul. Il n’a même pas le droit de rêver ! Pourquoi ? -Parce qu’il risque d’échapper ainsi du cercle fermé, dans lequel le jaloux veut le tenir enfermé…

Vivre avec une personne jalouse est un véritable calvaire, c’est fatigant, épuisant pour le corps et l’esprit. Celui ou celle qui en est victime, se sent désarmé. Il en arrive à redouter de rentrer chez lui, car tout est prétexte à déclencher la jalousie… L’heure, la distance, un habit, une coiffure, un air joyeux, un sourire aux lèvres… Tout est suspect, tout est contrôlé… Des communications téléphoniques en passant par l’étude des tickets de caisse pour connaître l’heure de passage en caisse et déterminer ainsi le temps de retour… Oui ! Tout est contrôlé et il ne faut surtout pas répondre, parce que c’est inutile. C’est chez lui une idée fixe… Il faut être fautif ! Pour justifier son comportement il faut que l’autre soit fautif.

Celui qui en est victime, est impuissant et se sent prisonnier dans un étroit réseau de surveillance où se défendre c’est : avouer. Et alors, qu’il n’a rien à se reprocher, il va finir par se sentir coupable. En permanence il va se demander ce que l’autre va pouvoir lui reprocher. En permanence il va sentir sur lui des regards inquisiteurs et scrutateurs qui vont le glacer jusqu’au fond de lui-même. S’il ne pense à rien, le jaloux l’accusera de ne pas penser à lui ! S’il est silencieux, il lui sera reproché d’être indifférent ! À l’extérieur, la surveillance devient épouvantable, souvent humiliante. Il devra marcher raide comme un piquet. Il ne devra surtout pas croiser le regard, d’une personne du sexe opposé. Les amis passent comme des étoiles filantes – impossible de les garder – encore moins de s’attacher. Le jaloux considère l’être « aimé » comme un vulgaire objet à qui il est interdit d’avoir un peu de vie personnelle. En fait il interdit tout ! L’autoritarisme qu’il va user, le poussera à se priver lui-même de tout et provoquera chez lui de graves déséquilibres, tel que : obsessions, idées fixes, ruminations mentales, angoisses et le tout sur le dos de la personne qu’il dit : aimer…

Dans ces conditions, comment peut-on vivre ? Et bien on ne vit pas ! On ne peut que subir. Dans ces conditions, on perd toute notion de personnalité – on devient un objet à part entière – on est comme une bête enchaînée… Très vite l’amour disparaît. Le désir devient inexistant. Le sacrifice conscient ou inconscient est total en faisant don de son corps et de son esprit. On n’existe plus – on n’éprouve plus rien – tout n’est qu’interdits – la vie est un enfer… On ne sait plus ce que le mot « bonheur » veut dire. Mais ce qui est une certitude, c’est que si l’on veut retrouver le bonheur, il n’y a qu’une seule chose à faire : « Fuir ».

À ce stade on pourrait croire que tout a été dit sur la jalousie et sur le jaloux en général. Cependant, pour en faire une analyse un peu plus étoffée, il y a quelques points que l’on peut encore évoquer sur le comportement du jaloux :

Il faut savoir que ces personnes donnent toujours une fausse image d’eux-mêmes et notamment, auprès des gens qui sont hors du cercle familial. En effet, autant ils sont agressifs, entêtés et méchants avec ceux, qu’ils déclarent aimer ; autant ils s’efforcent de donner autour d’eux, l’impression d’être le contraire de ce qu’ils sont en réalité. Toute leur vie ils jouent les faux culs. Une femme jalouse n’hésitera pas à embrasser avec effusion une autre femme qu’elle maudit et prend pour une rivale. Il en est de même pour un homme jaloux qui hypocritement fera comme si rien n’était avec un autre homme alors qu’il accusera sa femme d’être sa maîtresse… De sorte que celui qui vit avec un jaloux, endure un vrai calvaire et n’est jamais pris au sérieux, quand il ose se plaindre. Vivant cela au quotidien, connaissant mieux que personne la double identité de son tortionnaire ; quand il se plaint, il ne va jamais jusqu’au bout de ce qu’il ressent et ce qu’il vit. Il a trop peur de ne pas être cru. Le plaignant se trouve ainsi dans une situation paradoxale où tout converge à se refermer sur lui… Il est englouti par le jaloux qu’il subit et il se sent incompris par ceux, qu’il appelle « au secours » du bout des lèvres, par peur d’éveiller l’attention. Bref il vit dans une peur chronique…

Ensuite, le jaloux est un spéculateur. À l’affut, tel un chasseur traquant sa proie ; il monte des pièges – invente des histoires – prêche le faux pour connaître le vrai. Il ira même jusqu’à s’impliquer dans de fausses histoires pour éveiller de la jalousie chez son partenaire. Et ce, dans le seul but de pouvoir justifier sa propre jalousie. « Je suis jaloux ! Mais toi aussi ! Alors, tu dois comprendre et surtout accepter tout ce qui découle de ma jalousie ! »

Le jaloux est aussi un insociable. Il rejette tout ce que la société, offre ou apporte dans la vie. Il est contre tout. Il refuse tout dialogue sur le bien-fondé des choses. Tout ce que la société apporte à son couple n’est que rivalité qu’il écarte par un refus systématique. Il en découle un caractère taciturne, triste et anxieux. En parlant vulgairement, il est « constipé du bas et coincé du haut » et ceci du matin au soir et du soir au matin ; en exigeant le même comportement de son partenaire. Dans ces conditions, il ne lui vient même pas à l’esprit que son partenaire pourrait être malheureux. Même s’il l’étouffe, même s’il l’empêche de s’épanouir, même s’il ne peut développer ses qualités : « Je suis heureux donc tu es heureux !... » À partir de là plus rien n’est possible !

- Malheur à celui ou à celle qui jour après jour, doit subir un tel personnage. Celui ou celle qui, ne fait pas l’effort nécessaire pour se sortir de ses griffes et briser les chaînes qui l’emprisonnent, il est perdu à jamais. Quand on le peut, le seul remède à ce cancer c’est « la fuite sans jamais plus regarder en arrière…»

NI DIEU NI DIABLE

NI DIEU NI DIABLE

La plupart des conflits entre les hommes, trouvent leur origine dans leur volonté de vouloir imposer leur religion respective, sans jamais pouvoir apporter la preuve de l’existence des Divinités auxquelles ils croient.

Si nous avions la possibilité de réunir toutes ces Divinités et que nous leur demandions s’ils existent vraiment, je serais curieux de savoir ce qu’elles nous répondraient.

À tout hasard et sans conviction je leur ai envoyé, en l’air, une demande en ce sens… Et quelle fut ma surprise, lorsque toutes ensemble, d’une seule voix, elles m’ont répondu :

« Non ! Nous n’existons pas ! Il n’y a ni Dieu ni Diable ! D’aucune religion ! Nous faisons partie intégrante de chaque être humain. Nous formons votre conscience. Dans chaque homme, il y a deux forces qui s’affrontent. Elles ne sont pas toujours égales, c’est ce qui explique que vous êtes tous différents… Libre-à-vous de suivre l’une ou l’autre, mais arrêtez de vous entre tuer pour quelque chose qui n’existe que dans vos pauvres petites têtes ! »

Il y a donc dans chaque homme une part de bien et une part de mal, que chacun utilise à son gré, suivant ses choix et en fonction des circonstances… L’homme a créé Dieu et son « contrepoids » le Diable par lâcheté, parce qu’il a peur de se retrouver face à lui-même et pour se donner bonne conscience, il a personnalisé le bien et bestialisé le mal. Il a voulu éviter d’être responsable des choix qu’il prend. S’il fait bien, il dira que c’est grâce à l’amour qu’il porte à Dieu et auquel il s’identifie, puisqu’il se dit fils de Dieu et que Dieu l’a créé à son image… Par contre, s’il fait mal, alors, c’est toujours la faute du Diable, qu’il s’acharne à combattre comme la peste, mais avec qui, il s’acoquine très facilement.

Alors, écoutons notre conscience croyons en nous-mêmes. Mettons notre confiance dans l’homme et veillons chacun en ce qui nous concerne, de donner une priorité à ce qu’il y a de bien en nous… Quand l’homme aura compris qu’il n’y a ni Dieu ni Diable, il n’y aura plus de religion. Peut-être qu’alors, tous les peuples de la terre connaîtront la sérénité et surtout la PAIX.

L'ESPOIR !

Dans bien des cas, nous ne pouvons maîtriser les événements qui s’enchaînent et s’entrecroisent les uns aux autres pour donner une orientation inconnue, en empruntant des sentiers qui diffusent les secrets de notre vie. Il y a des jours où tout va si bien, que l’on voudrait courir et voler si on pouvait. Et puis il y a des jours où l’on a l’impression que tout s’écroule autour de nous, que le sol se dérobe sous nos pieds et que nous sombrons dans un gouffre sans fond. Tout va si mal que l’on voudrait s’arrêter de marcher. On se demande alors, comment l’on pourra un jour se débarrasser de cette tristesse, cette peur et cette solitude qui envahissent notre cœur. Pourtant, il faut marcher pour continuer à vivre en gardant l’espoir qu’un jour, d’autres événements viendront nous apporter une planche de salut, qui nous permettra d’oublier notre chagrin et ne voir que le meilleur… Ils rallumeront la lueur dans nos yeux et nous retrouverons le sourire. Oui, nous devons marcher, quelles que soient les circonstances, marchons sans relâche, sans jamais nous arrêter, sans se plaindre, car vivre c’est : lutter et croire en soi, continuer et toujours espérer.

L'AUTORITARISME.

L’AUTORITARISME.

Attention de ne pas confondre, comme font beaucoup de gens, autorité et autoritarisme ! Il existe une énorme différence entre ces deux termes. L’homme qui a de l’autorité est celui qui réalise une réelle envergure, celui qui rayonne, qui survole, sûr de lui-même en pratiquant un commandement démocratique et surtout en respectant totalement les personnes commandées. Celui qui n’a pas besoin de paraître pour être.

Pour l’adepte de l’autoritarisme, c’est tout le contraire. Il considère que commander est une fin en soi. Cette façon de voir le commandement, le sécurise intérieurement, c’est son bouclier. Il refuse toute discussion sur sa domination. Il exige tout des autres, mais lui ne donne ni ne lâche jamais rien. C’est un despote.

Il se caractérise par son agressivité ; donc par sa faiblesse ! Il attaque de peur d’être attaqué. Il redoute avant tout de se trouver lésé, il a peur de se trouver en situation d’infériorité. C’est un peureux de nature et dans tous les domaines. Alors, tous les moyens sont bons pour inférioriser, rabaisser, humilier les autres, car cela lui procure une illusion de supériorité et de force qu’il n’a pourtant jamais. Il ne peut se maintenir que grâce à la peur qu’il s’ingénie à produire chez les autres… Soit parce que ces derniers sont tributaires de lui ! Soit qu’ils sont peureux ou tout simplement timides et il sait à merveille user de leurs faiblesses. Il arrive aussi à se maintenir parce que trop de gens confondent force et agressivité. Alors que l’agressivité est à l’opposé de la force.

Pour en finir, je dirais aussi que, celui qui applique l’autoritarisme, est un entêté qui s’entête à la moindre occasion et pour avoir une avance sur les autres il considère que tous les autres ont tort, évitant ainsi toute opposition qui le placerait devant ses propres incertitudes et ses faiblesses…

Ce qui est certain, c’est que vivre avec une telle personne est extrêmement épuisant, car pour elle, il est naturellement inconcevable qu’elle soit contredite. Il faut tout accepter sans rien dire.

L'INDIFFERENCE

L’INDIFFERENCE.

Un laid et répugnant rat, regardant par un trou qu’il y avait dans un mur, qui lui servait de logis, observait un paysan et sa femme. Bien endimanchés, ils revenaient du marché, un gros paquet sous le bras. Intrigué il se demanda ce que pouvait bien contenir ce mystérieux paquet. Quand il vit ce que le paysan avait déballé, il fut terrorisé. Il y avait un piège à rats. Il se mit à courir comme un fou à travers toute la ferme pour prévenir tout le monde.

-« Il y a un piège à la ferme ! Il y a une souricière dans la maison ! »

Une belle poule bien grasse qui s’acharnait, comme une malade, à trouver des vers en grattant la terre tout en dandinant son derrière ; leva dédaigneusement la tête. Regardant le pouilleux rat par en dessus, lui caqueta sur un ton pincé :

-« Mon pauvre petit rat ! Je comprends que ce soit, un gros problème pour vous les rongeurs, mais pour moi, tu m’excuseras ; moi qui suis une belle et gentille poule, il ne peut rien m’arriver de fâcheux ! Aussi, cher amis, je te demande de ne pas me tourmenter avec ton histoire de piège !

Le rat vexé, mais préoccupé se rendit voir la chèvre en continuant de crier, qu’il y avait une souricière et que ce piège était une terrible menace !

-« Excuse-moi, petit rat ! Dit la chèvre, en remuant sa barbichette. Il n’y a rien que je puisse faire, si ce n’est que je peux prier pour toi. Soit tranquille, je prierai notre Dieu pour qu’il te préserve. »

Dépité, mais non découragé, le rat s’en alla tout essoufflé, vers la vache qui les yeux mi-clos, ruminait bien tranquillement… Sans même le regarder et l’écoutant à peine, elle lui dit :

-« Crois-tu que cela soit un danger pour moi ?... Crois-moi, je ne le pense vraiment pas ! Alors, laisse-moi tranquille ! »

Abattu, le rat revint dans son trou en comprenant qu’il ne devait compter que sur lui-même… Il se mit à réfléchir sur la stratégie qu’il devrait adopter pour éviter le piège…

La nuit suivante, alors que tous les habitants de la ferme dormaient profondément, un bruit fracassant réveilla tout le monde. Ce bruit était identique à celui d’un piège qui bondit et saisit sa victime. Paysans, poule, chèvre, vache, tous pensèrent qu’il en était fini pour le malheureux rat… Trop contente, la femme du paysan, courut voir ce qui s’était passé et dans sa précipitation et dans l’obscurité, elle ne put éviter un gros serpent venimeux qui s’était fait prendre au piège par la queue… Le serpent porta une profonde morsure dans le mollet de la femme en y injectant son venin. Prise de fièvre, son mari la transporta à l’hôpital. On lui conseilla de lui faire boire un bon bouillon bien chaud… Pour sauver sa femme, le paysan courut prendre sa belle et gentille poule afin de lui préparer une bonne soupe… Mais la morsure s’envenima et la pauvre femme ne guérissait pas. De nombreux parents vinrent lui rendre visite et pour tous les nourrir, le paysan fut forcé de sacrifier sa pauvre chèvre… Le séjour à l’hôpital s’éternisa et pour payer les frais, il dut vendre sa magnifique vache au boucher du village.

Conclusion : Le problème des uns est aussi le problème des autres. Et quand ça va mal, ce n’est pas toujours à cause de la malveillance des mauvais et ignobles gens, mais souvent aussi, à cause de l’indifférence des bonnes gens.

ACTE DE GUERRE!

C’est volontairement que je me suis imposé de laisser passer un peu de temps avant de réagir à ce que nous venons de connaître à Toulouse et Montauban. Mon indignation et ma colère étaient bien trop grandes pour que je réagisse le jour du « massacre ». Je souffre de voir à quel point l’homme peut être capable de barbarie.

Mohamed Merah ! (J’ai du dégoût à écrire son nom ! J’ai l’impression qu’il va polluer mon ordinateur) Oui ce prédateur de l’humanité est mort. Ce monstre sanguinaire dépourvu de toute sensibilité, déséquilibré ou pas, endoctriné ou pas, ne méritait plus de vivre… Il ne respectait même pas ce que l’humanité a de plus cher et de plus précieux…

Bien sûr nous devons raison garder, mais je crois fermement, sans être pour la peine de mort, que pour ce cas et pour d’autres crimes, impliquant des enfants, il eut fallu laisser une petite porte entrouverte, afin de permettre la suppression pure et simple de ce genre de prédateurs. Il est vraiment dommage, que le législateur n’ait pas pensé à ce cas de figure… Sans revenir sur la peine de mort cela pourrait être un sujet à soumettre à un référendum.

Maintenant que ce monstre est mort, il y a plusieurs choses qui m’interpellent :

La première, c’est que je n’ai jamais entendu quelqu'un évoquer ce fait, comme étant un acte de guerre. Pour moi, Toulouse, Montauban, donc la France : a subi une attaque guerrière de la plus grande atrocité ; menée par un individu doté d’une cruauté et d’une sauvagerie extrêmes.

Ici, dans cette attaque contre notre pays, les victimes aussi bien civiles que militaires ont été choisies. Pourtant, personne ne dit qu’il s’agit d’un véritable « acte de guerre », qui n’a rien à voir avec un crime de droit commun.

Le deuxième point qui m’interpelle, c’est de voir derrière ce semblant d’unité Nationale, le comportement de tous les candidats à la présidentielle. Entre ceux qui se croient déjà « Président » et ceux qui jouent aux faux culs, le spectacle est affligeant et lamentable… Que faisait Madame Eva Joly aux obsèques à Montauban alors, qu’elle prône de supprimer le défilé du 14 juillet ? Il faut vraiment ne pas manquer de souffle ! Je ne partage pas les idées de Monsieur Mélanchon, mais bravo ! C’est peut-être, lui le plus digne.

Comme est lamentable le comportement de Monsieur Etelin, l’avocat de ce tueur qu’il dit bien connaître et avoir déjà défendu à plusieurs reprises. Le premier jour où il a été interviewé, j’ai cru qu’il voulait nous faire pleurer sur le sort de cet être abject, qu’il voulait faire passer comme gentil, doux, calme et affectueux. L’ayant défendu quinze jours avant, ce monsieur ne doit pas avoir le sens développé sur la psychologie humaine… Pourtant, ce même Monsieur, une fois que son cher client a été abattu, il ose affirmer que le dialogue avec le forcené avait été insuffisant et laissant entendre de mauvaise qualité, par de gens incompétents… Était-il présent pour porter de telles accusations ?

C’est peut-être en partie, vrai ! Mais lui, qui depuis le début ne cesse de répéter qu’il le connaît bien, comment peut-il savoir ce qui a été dit ? Comment peut-il critiquer ? Lui qui avait dès le premier jour, été complètement déstabilisé lorsque les Médias (sur BFMTV) lui ont demandé de contacter ce monstre par téléphone pour le raisonner… Il le connaissait si bien !!!

Mais non ! Monsieur l’avocat regrette probablement sa mort, car il ne pourra pas une fois de plus, assurer sa défense dans un procès qui l’aurait hissé au niveau des grands… Dommage pour vous Maître, mais tant mieux pour nous, nous ferons au moins l’économie d’un procès… Indépendamment des vies humaines qui sont inestimables ; je serai curieux de connaître le coût qu’un tel individu, que vous semblez vouloir défendre, a fait perdre, à la France. Moi je fais partie de ceux, qui se réjouissent de la disparition de votre hideux client.

Je terminerai par une remarque :

Cette tragédie apportera peut-être une réponse à tous ceux, qui s’interrogent sur le bien-fondé de la présence de nos Armées en Afghanistan et partout où il faut traquer ces fanatiques, à qui, il ne faut surtout pas laisser le champ libre…

Je rends personnellement hommage à toutes ces femmes et ces hommes, qui veillent sur nous en exposant leur vie en permanence, sans même que nous le sachions, afin d’éviter que de tels actes se produisent…

J’ai une profonde pensée pour tous ces militaires, qui ont perdu leur vie, pour nous permettre, à nous, de vivre bien tranquillement dans un pays libre…

Je regrette que nos politiques, ne sachent pas nous parler plus de vous et expliquer à la Nation, le rôle primordial qu’est le vôtre, pour que vivent les démocraties. Cela nous permettrait de mieux nous rendre compte, que nous avons beaucoup de chance, de vivre dans un pays tel que le nôtre…

"LES VIEUX"

Oh ! Sacrilège, il ne faut plus dire « les vieux » ! Comme il ne faut plus dire : « race » ou encore « noir » ou « arabe » ! C’est d’un ridicule qui me fait dire que les blancs, (J’espère que « blanc », on peut encore le dire, parce que, c’est aussi une couleur !)… Oui je disais donc, que c’est d’un ridicule qui me fait dire que « les blancs », se masturbent l’esprit en s’attribuant dans l’utilisation de ces termes, des valeurs négatives qui n’ont pas lieu d’être.

Alors moi, qui gamin, je me faisais traiter de « macaroni et de sale rital » à longueur de journées, je continuerai à dire « les vieux » car, ce n’est pas dans cette terminologie qu’ils sentiront si je les respecte ou non. Le respect qu’on leur porte se verra davantage dans le regard bienveillant que nous posons sur eux.

Monsieur MELANCHON, dit que : « les femmes ont le droit à l’avortement ! » Il veut inscrire ce droit dans la constitution de sa sixième République ! Ce n’est pas une connerie en soit ; même si, tout le monde sait, que les femmes ont ce droit depuis 1974. Je pense qu’il serait mieux inspiré s’il inscrivait dans sa constitution « le droit au respect des vieux » Il ne faut pas oublier qu’ils sont eux aussi un maillon de la chaîne qui constitue la vie… La société, a un peu trop tendance à les oublier… Pourtant, si nous prenons le temps de les observer, si nous prenons le temps de les regarder et surtout de les écouter, nous aurions tant à apprendre d’eux… Ils peuvent même nous apprendre sans ne rien dire. Par leur simple regard, ils sont capables de nous transmettre des messages que trop souvent nous ne voulons pas voir. Avec le temps, plus personne ne les écoutent. Et peut-être, c’est la raison pour laquelle, leurs yeux vitreux, ont tendance à se recroqueviller au fond de leur orbite, comme s’ils ne voulaient plus regarder, que vers l’intérieur d’eux-mêmes en y cachant tous leurs secrets, qui n’intéresse plus personne… Le temps a laissé des marques sur leur visage buriné. Nous devrions être capables de lire dans chaque ride, les différentes étapes de leur vie qui se sont incrustées, d’une façon indélébile. Nous y découvririons, souffrances, angoisses, peurs et doutes, mais aussi et surtout beaucoup d’amour…

Ils nous parlent aussi avec leurs mains noueuses et déformées par le travail, qu'ils ont accompli durant d’innombrables années, pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs enfants, qui dans de très nombreux cas, ne les regardent même plus. Ils attendent que leurs paupières tombent, comme un rideau se ferme sur la scène où une pièce s’est jouée.

Ce n’est qu’une fois partis, que nous réalisons toute la place qu'ils prenaient et le respect qu'on ne leur a pas toujours donné… Mais il est trop tard et notre tour viendra.

La misère

Il ne se passe pas un jour, sans que l’on n’entende parler de la misère. On en parle en long en large et en travers. Beaucoup de gens affirment qu’il faut « l’attaquer » et bien souvent pour montrer qu’ils s’intéressent à ce problème, se bornent à citer et commenter les cas les plus miséreux qu’ils connaissent ou dont ils ont entendu parler… Dès que l’on évoque la misère, aussitôt nous faisons, peut-être à juste titre, la relation avec la pauvreté. Mais la pauvreté, n’est pas, loin s’en faut, le seul critère dont il faut tenir compte.

Dans le cas, où nous faisons passer le critère pauvreté comme élément essentiel, il faudrait au préalable définir ce que l’on appelle pauvreté et savoir où elle commence. À partir de quel seuil, peut-on dire qu’une personne, n’est plus pauvre et qu’elle doit être considérée comme riche… En France, nous avons tendance à dire, que le riche c’est toujours l’autre ! Si nous nous écoutons tous, nous sommes tous des pauvres !... Si nous faisons un petit effort pour ramener ce critère au niveau mondial, la plus grande partie des pauvres de France, seraient considérés, comme des riches et même de très riches, dans beaucoup d’autres pays…

Oui, il faut «l’attaquer ! » Mais nous ne réussirons rien de bon, tant que nous ne parlerons que de la misère qui se voit, en ignorant celle qui ne se voit pas, qui elle, précède toujours celle qui se voit… Nous ne parlons que de celle qui se voit, parce que c’est la seule qui rapporte !… (Celle qui est honteusement exploitée par les médias, les politiques, les religions et tant d’autres…) Malheureusement, il y a aussi la misère cachée, celle qui accompagne l’horreur que l’on trouve dans les guerres, dans les tortures physiques et morales, celle que l’on rencontre dans les prisons, dans les goulags… La misère sournoise que l’on ne parle jamais ou bien très peu ! La misère de ceux qui souffrent en silence et que personne ne veut voir ! La misère des consciences de ceux, qui ne peuvent se faire pardonner ! La misère de ceux qu’on abandonne, que l’on ne veut plus voir, que l’on ne veut plus écouter ni même savoir qu’ils existent. La misère de ceux, à qui on interdit de donner l’amour qu’ils ont, pour les leurs. La misère de ceux, que l’on achète ou que l’on vend. La misère des femmes humiliées, séquestrées, battues… La misère des enfants abandonnés… La misère de ceux que l’on ne respecte plus, que l’on ne reconnaît plus, à qui on retire son amour. La misère de ceux qu’on abandonne sans scrupule dans des hôpitaux ou des maisons de retraites en attendant qu’ils meurent… Etc. etc. !…

Oui, il faut « l’attaquer ! » Mais pour l’attaquer sommes-nous vraiment sûr, de savoir à quoi elle correspond ? Ce n’est pas parce qu’on la voit, que nous savons ce qu’elle est ! Pour bien la connaître, bien la cerner, la définir, il faut la vivre ou l’avoir vécue…

Or, la vraie misère, la plupart de ceux qui en parlent, ne l’ont jamais vécue. Je pense même que nous serions incapables de la vivre… Voire même de la côtoyer… Que pouvons-nous faire, nous ? Nous, avec notre sotte suffisance, avec notre insolent confort ; nous, qui avons changé le sens des valeurs et qui marchons sur la tête. Nous, qui ne voyions que notre nombril ! Nous, qui au moindre bobo nous courons aux « urgences » alors que dans certains pays, des gens ne voient pas un médecin de toute leur vie ! Nous, qui nous plaignons tout le temps alors, que nous manquons bien souvent que du superflu, alors que par le monde des populations entières manquent de tout, mais vraiment de tout ! Nous, qui réclamons le ventre bien plein alors, que des enfants meurent de faim ! Comment pouvons-nous faire des sacrifices pour les miséreux, lorsque nous ne voulons même pas en faire, pour protéger du besoin nos propres enfants, qui formeront les générations de demain… L’homme est malade. Il est gangrené par son égoïsme… Comment peut-on expliquer que des gens râlent à tous bouts de champs parce que la Sécu ne prend pas tout en charge alors, qu’ils sont prêts à sacrifier des sommes astronomiques, pour la santé de leurs petits toutous ou de leurs petits minous… Là, ils ne râlent plus ! Et ce ne sont pas toujours les plus riches…

Pour nous donner bonne conscience nous parlons de la petite misère qui nous entoure, mais nous ne voulons pas ou nous refusons de voir la grande misère du monde… La vraie, celle que nos petites âmes sensibles ne pourraient pas supporter. Et pourquoi, refusons nous de la voir cette misère, qui pourtant nous crève les yeux ?

Eh bien parce que, dans les pays riches, tous autant que nous sommes, nous avons tous un « joujou » entre les mains et nous savons tous, que nous devrions le partager avec ceux des pays pauvres ! Oh ! Mais tout le monde est d’accord sur le principe, Seulement, personne ne veut perdre son « joujou »…

La misère est un problème universel et il est vrai qu’individuellement nous ne pouvons pas faire grand-chose ! Cette volonté de vouloir faire reculer la misère est très louable, mais elle restera inefficace et stérile, tant qu’elle ne viendra pas simultanément et universellement de tous les pays… Vaste et utopique programme qui implique en tout premier lieu, que chaque pays commence par éradiquer l’injustice et les inégalités dans son propre pays… Et là, pauvres ou riches, tous les pays sont concernés

C’est la mort dans l’âme, que je dis à tous les miséreux de la terre :

« Notre monde est une jungle et si vous voulez vraiment vous sortir de la misère, pardon, pardon et encore pardon de vous le dire, mais vous devez prendre votre destinée en main vous-même et méfiez-vous de ceux qui vous diront le contraire… Rien n’est gratuit ! Ils ont toujours une idée derrière la tête… »

OUI ! QUELLE VIE !

Je n’étais pas plus haut que trois pommes et en tapant des pieds, je voulais déjà dire : « Non ! Non ! Et Non !!! » Mais on m’a vite fait comprendre que je n’avais pas à choisir, je devais dire « Oui ! »

À l’école, je pensais être déjà un homme assez grand ! Alors, en me rebiffant je croyais pouvoir dire : « Non ! Non ! Et Non ! » Mais on m’a vite fait comprendre que je n’étais qu’un petit garçon et que je devais continuer à dire : « oui ! »

À l’armée, ce n’était même pas la peine d’y penser ! « Alors, les gars, la soupe est bonne ? –« Oui ! » Mon Général la soupe est bonne ! Un an à tirer – puis enfin, je pourrai dire : « Non ! Non ! Et Non ! » Mais pour l’instant je continue à dire : « Oui !»

Je l’ai rencontrée ! Elle m’a choisi ! Devant le maire et le curé, elle m’a fait dire « Oui !» Je pensais pouvoir parfois lui résister en lui disant un petit « Non ! » Mais pensez donc ! Il n’en était pas question et à chaque fois, elle a exigé que je dise « Oui ! »

À l’usine, je suis rentré et fort du travail que je faisais, je pensais que devant mon patron, enfin je pourrai dire mon fameux : « Non ! Non ! Et Non ! » Ce fut un autre Général à qui on ne dit jamais « Non ! » Alors, j’ai continué à dire : « Oui ! »

Je ne sais même plus pourquoi, je me suis retrouvé en prison ! Innocent ou coupable et n’ayant plus rien à perdre ; je pourrai là, dire : « Non ! Non ! Et Non ! » Mais aux matons, on ne dit pas « Non ! » Ils m’ont vite mâté. Ils m’ont obligé à dire : « Oui ! »

En maison de retraite où je n’avais plus rien à espérer de l’existence, je pourrai enfin une fois dans ma vie, espérer ne plus dire « Oui ! » Mais dans cette nouvelle « caserne » j’ai compris qu’il n’était pas question de dire autre chose que « Oui ! Oui ! Et Oui ! »

Maintenant, à l’hôpital agonisant et me tordant de douleur, je me fous de dire « Non ! » Pourtant, quand l’infirmière me demande si j’ai mal, j’ose enfin lui dire : « Non ! Non ! Mais Non ! Je l’ai dit ! Alors, je peux mourir !

L'Amour des Hommes

À dix ans à peine, on me fit apprendre le « Crédo » Et sans savoir qui il était. On m’a demandé de croire en lui. On me fit rêver de devenir prédicateur. Et j’y croyais aussi. Autour de moi je devais partager, cette profession de foi…

À douze ans, je connaissais « l’Ave maria, le Confiteor et aussi, bien évidemment le Magnificat » Je rêvais alors de devenir un grand missionnaire et je me voyais déjà, allant convertir les petits indigènes.

Aujourd’hui, je ne me souviens plus, du Crédo et l’Ave maria, Magnificat et Confiteor ont déserté ma mémoire. N’étant ni prédicateur ni missionnaire je me demande comment je vais pouvoir sauver mon âme.

En attendant que l’Antéchrist, vienne me la voler, je déclare à tous les religieux de toutes religions : « Vous vous trompez ! Au lieu de parler de l’Amour de vos Dieux ! Parlez de l’Amour des Hommes et œuvrez, puisque vous n’avez rien d’autre à faire, pour qu’ils vivent en frères.

A vous entendre, vos Dieux sont tous Amour. De grâce dites-moi où est l’Amour dans l’infinie liste des massacres que vos religions ont pratiqués et pratiquent encore au nom de vos Dieux.

A cause de nos « Credo » nous vivons un monde cruel où chaque Dieu se dit le Dieu du bien contre tous les autres qui sont les Dieux du mal. Religieux de toutes religions, ressaisissez-vous ! Ne voyez- vous pas, que vos Dieux se servent de vous, pour régler leurs différends.

Si comme vous le dites ces Dieux existent, qu’ils se démerdent. Au nom de l’humanité, pensons à l’amour des hommes. Tel est mon sacerdoce. Alors, au Diable tous les « Crédo » et tout ce qui les accompagnent.

Si pour l’Amour des hommes, je dois perdre mon âme ! Alors qu’il en soit ainsi : que je la perde !

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